Notre ancrage breton
Kouer est un projet né sur des terres bretonnes, au sud du Massif armoricain. Là où la culture paysanne, les savoir-faire agricoles et le bon sens du terroir ont toujours façonné les paysages et les hommes.
Je suis originaire de Saint-Étienne-de-Montluc, en Loire-Atlantique, sur les terres de la Bretagne historique. C’est dans ce village que mes grands-parents, puis mes parents, ont fondé une fromagerie familiale : la Laiterie du Menhir.
Le nom de cette laiterie n’a jamais été choisi au hasard. Il vient du menhir de la Haute-Roche, le plus grand du département, érigé au Néolithique, et toujours debout aujourd’hui. Il se dresse à quelques mètres seulement de l’entrée de notre ancienne ferme. C’était un repère, un symbole, une fierté. Il est devenu notre emblème.
Plus de cinquante ans ont passé, mais l’ancrage est resté. Cette terre, ces gestes, ce quotidien rythmé par les saisons ont façonné ma vision de l’alimentation et du lien au vivant. Ils ont aussi forgé le socle de ce que deviendrait, bien plus tard, Kouer, un mot breton qui signifie paysan.
En lançant cette place de marché artisanale, j’ai voulu rendre hommage à ces racines. Non pas en regardant le passé avec nostalgie, mais en tirant de cette mémoire paysanne la force d’imaginer un modèle nouveau. Un modèle breton dans l’esprit, indépendant, engagé, solidaire et profondément connecté à son territoire.
Aujourd’hui, Kouer s’adresse à toute la France. Mais son ADN est resté le même : celui d’un projet né sur des terres agricoles bretonnes, inspiré par la fierté du local et tourné vers l’avenir.

À l'initiative du projet, Arthur Freneau est originaire de Saint-Étienne-de-Montluc en Loire-Atlantique, partie de la Bretagne historique au sud du massif armoricain. Dans ce village familial, ses grands-parents et parents ont créé et développé une laiterie baptisée la “Laiterie du Menhir".
L’origine de ce nom vient du menhir de la Haute-Roche, le plus grand de Loire-Atlantique. Toujours debout de nos jours et érigé au Néolithique, le menhir est implanté juste à l'entrée de de l’ancienne ferme familiale d'où le choix éclairé de “Laiterie du Menhir”.
Un demi siècle s’est écoulé, deux générations ont passé mais les fondements géographiques bretons issus de ce milieu paysan ont servi d’inspiration pour la naissance d’un tout nouveau projet baptisé Kouer.
Auteur : jeorfevreUne entreprise du pays vannetais.
Nous avons choisi le nom Kouer, mot breton qui signifie paysan, pour affirmer dès le départ notre attachement au monde agricole, aux savoir-faire artisanaux, et aux racines locales qui ont inspiré le projet.
Dans cette logique, il nous semblait évident de ne pas implanter l’entreprise dans une grande métropole ou un centre décisionnel éloigné du terrain. Nous avons préféré installer notre équipe à Vannes, dans le Morbihan, au cœur du pays vannetais. Une ville bretonne vivante, à taille humaine, ancrée dans un territoire agricole riche et dynamique.
Nos bureaux sont situés 4 place Albert Einstein, à deux pas du port et du centre historique. C’est depuis ce point d’ancrage que nous construisons chaque jour Kouer, en lien direct avec les producteurs partenaires, et en développant une plateforme pensée pour reconnecter tous les consommateurs aux artisans et paysans de nos territoires.
Être basés à Vannes, c’est rester proches des réalités du terrain tout en portant un projet à portée nationale. Car si Kouer est né en Bretagne, il s’adresse à tous. Que l’on vive à Paris, à Lyon, à Nantes ou en milieu rural, chacun peut accéder à une alimentation plus juste, plus lisible, plus respectueuse du vivant.

Mobilisés pour la réunification de la Bretagne historique
Chez Kouer, on croit à la force des territoires. À leur capacité à produire, à créer, à nourrir, tout en gardant leur identité. Dans un monde où tout se standardise, où les goûts s’effacent et où les modèles se copient, on défend la diversité. La diversité des savoir-faire, des paysages, des produits, des langues. Parce que c’est cette richesse locale qui fait tenir un pays debout.
Kouer est né entre deux terres bretonnes qui ne devraient pas être séparées : la Loire-Atlantique, d’où on vient, et le Morbihan, où on a choisi de s’installer. Deux départements liés par l’histoire, la culture, la langue, les circuits agricoles, les familles. Deux morceaux d’une même région, que rien ne devrait opposer.
Le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne ne serait pas un simple retour en arrière. C’est un acte de bon sens. Une façon de redonner sa cohérence à un territoire que l’administration a découpé sans écouter les gens. C’est aussi un pas vers une organisation plus équilibrée, plus proche du terrain, où les régions reprennent leur place face à une centralisation qui ignore les réalités locales.
Aujourd’hui, le soutien à la réunification est clair. En Loire-Atlantique, 63 % des habitants voteraient pour le rattachement. Et 68 % des Bretons et Ligériens y sont favorables, portés par un sentiment d’appartenance partagé et une histoire commune. (source ABP)
Nous, on agit pour défendre les artisans, les paysans, les circuits courts, les produits vrais. Militer pour la réunification, c’est le prolongement naturel de ce combat. Parce qu’il faut des territoires vivants pour faire une alimentation vivante.
Mobilisés pour la réunification de la Bretagne historique
Chez Kouer, on croit à la force des territoires. À leur capacité à produire, à créer, à nourrir, tout en gardant leur identité. Dans un monde où tout se standardise, où les goûts s’effacent et où les modèles se copient, on défend la diversité. La diversité des savoir-faire, des paysages, des produits, des langues. Parce que c’est cette richesse locale qui fait tenir un pays debout.
Kouer est né entre deux terres bretonnes qui ne devraient pas être séparées : la Loire-Atlantique, d’où on vient, et le Morbihan, où on a choisi de s’installer. Deux départements liés par l’histoire, la culture, la langue, les circuits agricoles, les familles. Deux morceaux d’une même région, que rien ne devrait opposer.
Le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne ne serait pas un simple retour en arrière. C’est un acte de bon sens. Une façon de redonner sa cohérence à un territoire que l’administration a découpé sans écouter les gens. C’est aussi un pas vers une organisation plus équilibrée, plus proche du terrain, où les régions reprennent leur place face à une centralisation qui ignore les réalités locales.
Aujourd’hui, le soutien à la réunification est clair. En Loire-Atlantique, 63 % des habitants voteraient pour le rattachement. Et 68 % des Bretons et Ligériens y sont favorables, portés par un sentiment d’appartenance partagé et une histoire commune. (source ABP)
Nous, on agit pour défendre les artisans, les paysans, les circuits courts, les produits vrais. Militer pour la réunification, c’est le prolongement naturel de ce combat. Parce qu’il faut des territoires vivants pour faire une alimentation vivante.
Pour un régionalisme vivant et concret
Chez Kouer, on défend une vision du territoire qui va bien au-delà de la Bretagne. Ce qu’on porte, c’est un régionalisme ouvert, enraciné dans le réel, qui reconnaît les spécificités de chaque région française et leur rôle central dans notre alimentation, notre économie et notre culture.
On s’oppose à cette uniformisation progressive qui fait disparaître les produits locaux, dilue les identités et vide les campagnes. Partout, on retrouve les mêmes goûts, les mêmes emballages, les mêmes rayons standardisés. Les recettes et spécialités régionales n'ont plus leur place, sinon sur des cartes postales. De Brest à Marseille, on mange la même nourriture, industrielle et formatée, vidée de tout ancrage local.
Ce modèle centralisé a été construit pour simplifier, mais il a fini par écraser. D’abord avec les départements, puis avec les découpages de Vichy, et enfin avec la réforme de 2016, qui a fusionné des régions entières sans cohérence, sans lien historique, sans l’avis des habitants. La Lorraine, la Picardie, le Poitou ont été noyés dans des entités anonymes. Et avec elles, des traditions, des filières, des repères.
Face à ça, on défend une autre logique. Une logique où chaque région retrouve sa voix, sa capacité à soutenir ses producteurs, à faire vivre ses recettes, à mettre en valeur ses savoir-faire. Parce que l’avenir passe aussi par une économie locale, fondée sur l’identité, la qualité, et la proximité.
Ce n’est pas une idée folklorique. C’est une réponse concrète aux fractures territoriales. Aujourd’hui, l’essentiel de l’activité économique et politique se concentre autour de Paris, pendant que les zones rurales perdent leurs services, leurs fermes, leurs jeunes. En redonnant du pouvoir aux régions, on redonne aussi du souffle à ces territoires.
La gastronomie française, reconnue dans le monde entier, ne vit pas dans les grands groupes. Elle vit dans les villages, dans les marchés, dans les fêtes locales, dans les petits ateliers. Choucroute, cassoulet, bouillabaisse, kouign-amann… ce n’est pas du folklore, c’est une richesse vivante.
Le régionalisme qu’on défend, c’est celui qui valorise cette diversité. Celui qui permet aux circuits courts de grandir, aux producteurs d’être visibles, et aux consommateurs de retrouver du goût. C’est une manière d’agir pour une alimentation plus juste, plus locale, plus humaine.
